Sural: le député s’active en coulisse
Sural: le député s’active en coulisse
Après avoir dénoncé pendant des années l’inaction du gouvernement dans le parc industriel et portuaire de Bécancour, le député de Nicolet-Bécancour entend s’assurer de la relance de l’usine de tiges d’aluminium.
Depuis que Sural s’est mise sous la protection de Loi sur les arrangements avec les créanciers, le député Donald Martel s’active en coulisse.
Il a déjà approché quelques investisseurs potentiels et sensibilisé le ministre Pierre Fitzgibons qui a mis Investissement Québec sur le dossier.
Pour le député de Nicolet-Bécancour, c’est une entreprise qu’il faut absolument relancer.
Selon lui, la proximité d’ABI et la volonté du gouvernement Legault d’augmenter le secteur de la transformation de l’aluminium devrait jouer en faveur d’une relance.
Une possibilité de plus en plus grande depuis que Radio-Canada a révélé que le Syndicat des Métallos a convoqué ses membres pour parler de la convention collective.
Reste à voir qui serait le futur acquéreur. Certaines sources pointent vers Rio Tinto, d’autres vers Alubar.
Il y a également Alcoa qui pourraient être intéressée à racheter les créances que lui devaient Sural au moment de la fermeture temporaire de l’usine.
Rappelons qu’en juin dernier, la Cour supérieure a donné jusqu’au 30 août à Sural pour s’entendre avec ses créanciers.
Il s’agissait d’une troisième prolongation pour l’entreprise qui s’est placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies en février dernier.