ProjetBécancour.ag présente son concept d’usine intégrée de méthanol et d’urée
ProjetBécancour.ag présente son concept d’usine intégrée de méthanol et d’urée
Tour à tour, les médias et la population a pu prendre connaissance mercredi des différentes facettes de la nouvelle mouture du projet IFFCO Canada. Après avoir été mis sur la glace en 2015, ce projet d’usine d’urée, un fertilisant agricole, intègre désormais la production de méthanol, ce qui selon les promoteurs le rend plus viable.
Ceux-ci vantent les vertus de cette première mondiale, tant sur les plans économique, énergétique et qu’environnemental.
La combinaison de deux usines permet de récupérer les rejets de CO2 et de réutiliser environ 55 % des gaz à effet de serre produits par le méthanol comme matière première à la fabrication d’urée. Elle permet aussi de réduire du tiers les émissions de GES que produiraient deux usines.
Sur le plan économique, la production de deux produits permet de mieux affronter les variations de marché comme le précise Matthew Scorah de Nauticol Québec :
Les résultats préliminaires de l’étude d’impact environnemental se veulent rassurants. Le nouveau projet permet de réduire de 12 % les émissions de gaz à effet de serre par tonne de produit fini par rapport à l’ancien projet IFFCO Canada.
Mme si les impacts de ce projet sont moins grands que ceux du projet IFFCO, qui avait franchi toutes les étapes, la responsable de l’étude Line Lachapelle, de SNC-Lavallin, ne tient rien pour acquis :
Le projet de 1,3 milliard de dollars créerait 200 emplois t lors de la mise en opération de l’usine, prévue pour la fin de 2022. La construction, prévue pour le début 2020, créerait jusqu’à 840 emplois
Le projet est porté par les partenaires d’IFFCO Canada (La Coop fédérée et le gouvernement du Québec par l’entremise de son mandataire Investissement Québec, avec un soutien minoritaire de la société Indian Farmers Fertiliser Cooperative Limited) en association avec Développement Nauticol Québec.