Plan Sabia : la Rive Sud appelée à contribuer
Plan Sabia : la Rive Sud appelée à contribuer
Une certaine ambiguïté subsiste au sujet de la place que pourrait occuper la centrale Gentilly-2 dans la stratégie d’Hydro-Québec pour faire face au défi que représente la pénurie d’électricité à l’horizon.
Le plan dévoilé jeudi aborde le potentiel du site de Bécancour et évoque la possibilité d’y installer de petits réacteurs modulaires. Mais en conférence de presse, le PDG d’Hydro-Québec, Michel Sabia, a pris une certaine distance.
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Par ailleurs, la centrale thermique de TransCanada à Bécancour, qui est inutilisée depuis 2008, pourrait être mise à contribution, une fois convertie pour fonctionner avec du gaz renouvelable.
Or, à l’heure actuelle, 99 % du gaz fourni par Énergir est d’origine fossile, mais le gaz renouvelable est dans ses plans selon le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon.
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La centrale de Bécancour serait utilisée pour faire face aux pointes de consommation. Autre intention qui pourrait trouver ses échos dans la région, Hydro-Québec souhaite tripler la production d’énergie éolienne.
Réactions mitigées
Dans la région, la possibilité d’utiliser la centrale au gaz de Bécancour avec du gaz renouvelable et peut-être aussi la centrale Gentilly 2 suscite des réactions mitigées.
La Chambre de commerce et d’industries du Coeur-du-Québec, par la voix de son vice-président Philippe Dumas, voit d’un bon œil la conversion de cette centrale qui peut produire 550 mégawatts. Des experts s’interrogent cependant sur les bénéfices d’un tel scénario, tant sur le plan environnemental qu’économique.
La mairesse de Bécancour attend d’avoir plus détails avant de se prononcer, mais sur la possibilité d’installer de petits réacteurs modulaires sur le site de Gentilly-2, elle ne cache pas sa préoccupation. Lucie Allard fait de l’acceptabilité sociale une condition sine qua non.
En ce qui a trait aux éoliennes, le comité Pour un choix éclairé dans Nicolet-Yamaska est inquiet. Sa porte-parole, Janie Vachon-Robillard estime que le plan Sabia laisse présager une pression accrue sur les milieux ruraux pour le développement de projets éoliens.
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