Pénurie de main-d’oeuvre: mieux concilier l’urgence et le futur
Pénurie de main-d’oeuvre: mieux concilier l’urgence et le futur
La région se mobilise pour éviter que trop de jeunes quittent les bancs d’école, attirés par un marché du travail où les besoins sont urgents.
Cet enjeu était au cœur d’un forum tenu récemment à Nicolet, le deuxième de trois organisés dans la région par la Table régionale de l’éducation du Centre-du-Québec (TRECQ).
En collaboration avec la SADC de Nicolet-Bécancour et la MRC de Nicolet-Yamaska, la TRECQ a senti le besoin de rapprocher le monde de l’Éducation, des employeurs, des acteurs du développement économique et des organismes en employabilité.
Cette rencontre a permis de consolider les canaux de communication entre eux, et de jeter les bases d’une collaboration. L’un des objectifs est d’intéresser les jeunes aux emplois futurs, dont ceux de la filière batterie.
Comme l’explique la directrice générale de la Table, Caroline Dion, l’exercice a permis de constater que les employeurs n’ont pas toujours conscience qu’ils peuvent contribuer à diminuer le décrochage, et jouer un rôle dans la préparation d’une relève de travailleurs qualifiés.
Écouter Mme Dion:
La venue de la filière batterie a mis en relief la nécessité d’évaluer d’avance les besoins de main-d’œuvre et les types de programmes de formation qu’il faut développer pour y répondre.