Mort sur un chantier routier à Sainte-Eulalie : la CNESST dévoile les conclusions de son enquête
Mort sur un chantier routier à Sainte-Eulalie : la CNESST dévoile les conclusions de son enquête
La CNESSST identifie une planification déficiente de travaux d’installation de glissières en béton comme l’une des causes de l’accident de travail qui a coûté la vie à Sylvain Beaulieu, le 21 septembre dernier, à Sainte-Eulalie.
Le monteur de chantiers pour Signalétik inc. a été heurté mortellement alors qu’il se trouvait momentanément dans la trajectoire d’un automobiliste qui empruntait une voie ouverte à la circulation de l’autoroute 20, en direction est. Le travailleur s’affairait à l’installation de glissières en béton dans le but de fermer la voie de gauche. Il se déplaçait à pied dans une aire de travail délimitée temporairement par des repères visuels afin d’aider l’opérateur du chariot élévateur à aligner les glissières. Pendant cette opération, M. Beaulieu se trouvait près de l’un des repères visuels. Il a alors été heurté par l’automobiliste qui circulait dans la voie de droite.
Avant de reprendre des activités semblables, l’employeur et le maître d’œuvre ont dû fournir une méthode de travail écrite accompagnée de plans de signalisation signés et scellés par un ingénieur. Ces plans incluaient la fermeture de la bretelle d’accès adjacente, la mise en place d’un espace tampon éloignant les travailleurs de la circulation et une déviation de la circulation dans l’accotement.
Les conclusions de cette enquête inspireront des recommandations faites au ministère des Transports et à d’autres organisations gravitant autour des chantiers routiers.
Photo fournie par la CNESST