Lock-out à l’ABI: pas de blâme de l’OIT contre François Legault
Lock-out à l’ABI: pas de blâme de l’OIT contre François Legault
Une autre page est tournée à la suite du long conflit de travail qui a paralysé l’Aluminerie de Bécancour en 2018 et 2019. L’organisation internationale du travail (OIT), une branche de l’ONU, met fin à son examen de la plainte que lui avait adressée le Syndicat des Métallos, en juin 2019, à l’encontre du gouvernement du Québec et du premier ministre François Legault.
Le syndicat qui représente les travailleurs d’ABI lui reprochait une série de déclarations publiques qui, selon lui, jetait un discrédit sur la position syndicale en la qualifiant de «déraisonnable». Les Métallos y voyaient une ingérence dans les négociations qui contrevenaient au droit international.
Or, TVA Nouvelles rapporte qu’après avoir étudié attentivement la position syndicale et la réponse du premier ministre, l’OIT refuse de blâmer le premier ministre. L’organisme de l’ONU, dans une décision de 13 pages, répond qu’il n’a ni la capacité, ni les moyens d’évaluer la signification et l’impact des déclarations publiques de François Legault. L’affaire est donc classée.
Le Syndicat des Métallos a préféré ne pas commenter la décision. Le cabinet du premier ministre en prend acte en mentionnant que sa priorité est maintenant la relance de l’économie.