Les infirmières envisagent des démissions massives
Les infirmières envisagent des démissions massives
Un mouvement de démissions massives est au nombre des actions envisagées par les infirmières si le CIUSSS-MCQ ne revient pas sur sa décision de leur imposer des changements d’horaires et d’affections.
C’est ce qu’a dévoilé Patricia Mailhot, présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec (FIQ-SPSMCQ), lors d’une manifestation tenue mercredi midi devant le siège social du CIUSSS à Trois-Rivières.
Le plan d’action adopté la veille en assemblée générale prévoit aussi la création d’un fonds de défense syndical d’un million de dollars. Celui-ci vise à protéger les membres qui se verraient imposer un déplacement que le syndicat jugerait illégal et qui subiraient des sanctions à la suite de leur refus. Pour contrer la grave pénurie de main-d’œuvre qui laisse des quarts de travail à découvert dans les services 24/7, le CIUSSS a retenu l’option d’y affecter des infirmières de différents secteurs. Elles devront y travailler une fin de semaine sur trois.
Patricia Mailhot a d’ailleurs contredit les affirmations du CIUSSS et reprises par le ministre de la Santé, Christian Dubé, selon lesquelles les mesures envisagées sont prévues dans la convention collective.
Écouter:
Quelques dizaines d’infirmières se sont rendues devant le siège social du CIUSSS-MCQ. La présidente et la vice-présidente de leur syndicat y sont entrées pour remettre à des dirigeants plus de 1500 messages écrits sur des cœurs de la Saint-Valentin et signés par autant de membres.