La Rive-Sud célèbre l’arrivée de GM
La Rive-Sud célèbre l’arrivée de GM
Au moins une cinquantaine de personnes, dont des élus municipaux de Bécancour et Nicolet, les députés provincial Donald Martel et fédéral Louis Plamondon, de même que des intervenants économiques de la Rive-Sud se sont réunis chez Auger Automobile de Nicolet, mercredi soir, pour célébrer l’annonce de la venue d’une usine de General Motors à Bécancour.
Le mois dernier, GM et Posco Chemical ont annoncé un investissement d’un demi-milliard de dollars pour la construction d’une usine de fabrication de matériaux pour les batteries Ultium qui alimenteront certains véhicules électriques qui seront vendus par le constructeur en Amérique du Nord. La future usine créera 200 emplois.
Hôte de la soirée, Gabriel Auger, président d’Auger Automobile, a estimé que « c’est un geste important pour développer un sentiment d’appartenance régional envers la marque GM ».
Ce message a d’ailleurs été appuyé par la présence de représentants de la compagnie. Parmi eux, le directeur régional chez GM pour l’est du Canada, François Hamel, a insisté sur l’importance de la production qui sera effectuée à Bécancour.
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Selon M. Hamel, l’instabilité qui affecte les chaînes d’approvisionnement de composantes d’automobiles ailleurs dans le monde met en lumière l’importance d’en produire en Amérique du Nord, rendant cette production plus prévisible.
Le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, s’est donné le crédit d’avoir sensibilisé des membres de son gouvernement au potentiel du parc industriel et portuaire de Bécancour, qui était sous-utilisé. La filière batterie, dont il attribue l’idée au ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon et à Investissement Québec, donnera selon lui un nouvel élan au parc:
Le président du conseil d’administration de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), Jean Poliquin, a d’ailleurs confirmé que les choses ont bougé depuis le passage de Donald Martel du côté du pouvoir.
M. Poliquin a souligné que pendant longtemps, peu de choses avaient évolué dans le seul parc industriel gouvernemental du Québec. Or depuis un an, la SPIPB A dû embaucher une dizaine de personnes. Et c’est toute la région qui va jouir des retombées des investissements à venir.
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M. Poliquin a conclu en se disant fier que tout cela se passe chez nous.