Frères des écoles chrétiennes: des victimes sur la Rive-Sud?
Frères des écoles chrétiennes: des victimes sur la Rive-Sud?
Les frères des écoles chrétiennes, qui ont eu des institutions à Bécancour et Nicolet, sont visés par un recours collectif pour des abus sexuels commis sur des enfants.
Depuis le dépôt de la requête, en juin dernier, une trentaine de victimes sont entrés en contact avec la firme d’avocats Arsenault, Dufresne, Wee qui s’occupe du dossier.
S’Il n’y a encore aucune victime provenant de la Rive-Sud qui se sont déclarés jusqu’ici, Me Alain Arsenault croit qu’il y a de fortes chances qu’il y ait pu en avoir.
Des cas provenant d’un peu partout au Québec se déclarent à toutes les semaines. Et un bilan sera réalisé à la fin du mois de septembre pour connaître l’ampleur de la cause.
Me Arsenault souligne qu’un homme sur six aurait été victime d’agression sexuelle dans son enfance et que les langues commencent à se délier.
Sur la Rive-Sud, les Frères des écoles chrétiennes ont enseigné à l’école primaire Saint-Grégoire de Nicolet, de 1879 à 1961, et à l’académie commerciale Saint-Joseph à Nicolet, de 1887 à 1957. Ils ont aussi fait construire un Juvenat à Sainte-Angèle, en 1949, qui est par la suite devenu le Mont-Bénilde.
Dans la région, des recours collectifs visent également les Oblats de Marie Immaculée et les Frères du Sacré-Cœur.
Dans certains cas, des congrégations ont entamé des procédures pour régler hors-cours.
(Sur la photo : Me Alain Arsenault – adwavocats.com)