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Deux décès sur l’autoroute 55 en juillet | L’accident aurait-il pu être évité?

Deux décès sur l’autoroute 55 en juillet | L’accident aurait-il pu être évité?

16 décembre 2024 à 5:38

Mise à jour le 16 décembre 2024 à 7:47

Invité à se justifier sur l’accident qui a causé deux morts sur l’autoroute 55 en juillet dernier à Sainte-Eulalie dans lequel le conducteur fautif avait une santé précaire, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a mentionné « qu’elle ne peut commenter ce cas précis ».

Dans le rapport du coroner, on peut y lire que Lawrence Polnicky, 69 ans, a effectué plusieurs dépassements dangereux avant de heurter mortellement un véhicule qui s’en venait en sens inverse.

Si ce dernier est décédé dans les instants qui ont suivi l’impact, la conductrice, une femme de 41 ans, a rendu l’âme quelques semaines plus tard.

Le rapport du coroner indique également que le sexagénaire éprouvait plusieurs problèmes de santé.

Il souffrait de « maladie coronarienne athérosclérotique, de maladie vasculaire arthérosclérotique, d’insuffisance cardiaque, de maladie pulmonaire obstructive chronique, d’anémie, de trouble d’adaptation et de trouble neurocognitif mineur », selon le rapport du coroner.

« En janvier 2024, à la suite de pontages aorto-coronariens, il avait notamment été traité pour un accident vasculaire cérébral et de la fibrillation auriculaire ».

À tout ça, il faut ajouter qu’environ deux mois avant le drame, la SAAQ avait mentionné qu’il avait réussi une évaluation de son permis, malgré son accident vasculaire.

Selon le rapport du coroner, « il ne semblait plus avoir toutes les aptitudes nécessaires pour conduire un véhicule ».

« La Société travaille en continu et avec rigueur pour faire évoluer ses approches d’évaluations médicales en collaboration avec ses partenaires du réseau de la santé. Mentionnons que lors d’un examen de conduite, la Société évalue, entre autres, le respect des règles de circulation (respect du Code de la sécurité routière), notamment en ce qui concerne les limites de vitesse, la conscience des angles morts, signaler adéquatement ses intentions et la capacité d’adapter sa conduite aux différentes situations », a répondu la SAAQ lorsqu’on lui a demandé pourquoi M. Polnicky avait toujours son permis malgré son état de santé précaire.