Des inquiétudes vis-à-vis l’élargissement de la loi sur les soins de fin de vie
Des inquiétudes vis-à-vis l’élargissement de la loi sur les soins de fin de vie
Le Regroupement des organismes de base en santé mentale des régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec (ROBSM 04-17) est inquiet face à l’élargissement de la loi concernant l’aide médicale à mourir pour seul motif de troubles de santé mentale.
L’organisme exprime ses craintes dans un mémoire déposé jeudi à la Commission spéciale sur la loi concernant les soins de fin de vie.
Le ROBSM craint qu’un tel élargissement contribue à stigmatiser les personnes vivant avec de tels troubles et qu’il vienne justifier le manque de ressources consacrées à ces personnes dans le réseau de la santé et des services sociaux.
Sur la base de divers avis, l’organisme estime que les maladies mentales ne sont ni incurables ni irrémédiables et que les symptômes de la maladie mentale et le rétablissement fluctuent dans le temps et sur de longues périodes en termes d’années selon chacune des personnes.
Marjolaine Trottier, infirmière-clinicienne, étudiante à la maîtrise en soins infirmiers – profil éthique à l’Université du Québec à Trois-Rivières, a lancé ce cri du cœur aux membres de la Commission.
Écouter:
Photo: Jonathan Lacasse, codirecteur général du ROBSM 04-17 et l’infirmière clinicienne Marjolaine Trottier, lors de la présentation (vidéo-conférence) du mémoire