Bécancour essuie un premier revers devant la CPTAQ
Bécancour essuie un premier revers devant la CPTAQ
La Ville de Bécancour vient d’essuyer un refus de la Commission de Protection du Territoire Agricole dans le secteur de Sainte-Angèle-de-Laval. Une première décision dans un dossier qui risque d’avoir des répercussions sur le développement résidentiel à long terme.
L’exclusion de la zone agricole de deux petites portions qui se trouvent sur le Plateau Laval et d’un vaste terrain à l’arrière du Mont-Bénilde vient en effet d’être rejetée par la Commission de Protection du Territoire Agricole. Le tout n’aura toutefois pas d’impact majeur, puisque le projet de construction d’une aréna présenté il y a quatre ans avait déjà été abandonné.
La Ville attend des orientations préliminaires dans ses autres demandes pour les secteurs de Saint-Grégoire, Précieux-Sang et Bécancour pour prévoir son développement résidentiel des 15 prochaines années.
La bataille ne semble toutefois pas gagnée d’avance. Lors des audiences, l’Union des Producteurs Agricoles a fait valoir que 240 hectares d’exclusion sont demandés alors qu’il y en 372 qui sont non développés en dehors de sa zone agricole.
Une vaste zone blanche du Plateau Laval et un secteur avoisinant le développement Lemay-Rheault viennent toutefois fausser les données. Comme le fait valoir le maire Jean-Guy Dubois.
De l’avis de l’UPA, l’historique de développement de la Ville est improvisé, anarchique et ne tient pas compte de la concertation. Ce à quoi le maire apporte un bémol.
Ces demandes arrivent au moment où l’Institut de la Statistique prévoit une hausse de la population de 13% d’ici 2035 à Bécancour.
(Photo : Google)