BASF confirme son projet d’usine à Bécancour
BASF confirme son projet d’usine à Bécancour
La filière batterie à Bécancour passe à une vitesse supérieure. Le géant mondial BASF a annoncé vendredi avoir signé une entente pour l’acquisition des terrains pour sa future usine de cathodes et de recyclage de batteries, dans le parc industriel de Bécancour.
La multinationale allemande prévoit mettre celle-ci en service en 2025. Le site retenu à Bécancour pourrait accueillir une usine d’une capacité pouvant atteindre les 100 000 tonnes par an de matériaux de cathodes de batteries. La nouvelle tombe le jour même de la visite dans Nicolet-Bécancour de la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, en compagnie du député Donald Martel.
Tous deux jubilaient en point de presse vendredi midi. C’est que la venue de BASF est l’un des éléments clés du développement d’une filière batteries au Québec.
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Le député Martel et la ministre Guilbault laissent entrevoir une autre annonce d’importance dans les prochains jours.
Geneviève Guilbault a rappelé que la filière batterie est un exemple du virage pris par son gouvernement vers les énergies renouvelables. Elle rappelle que son gouvernement est le premier à renoncer à l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures.
Un investissement stratégique
BASF a fait son annonce par voie de communiqué vendredi matin. «Avec de nouveaux investissements dans les véhicules électriques et les infrastructures de soutien annoncés en permanence en Amérique du Nord, nous sommes ravis de poursuivre notre propre investissement dans la région», a déclaré Peter Schuhmacher, président de la division Catalysts de BASF.
Dans son communiqué, l’entreprise explique le choix de Bécancour par sa situation idéale, à proximité du fleuve Saint-Laurent, entre Montréal et Québec. Des conditions favorables à une logistique hautement efficace et une hydroélectricité compétitive font aussi partie des atouts qui ont joué en faveur de ce site.