Mobilisation pour renaturaliser la rivière du Moulin
Mobilisation pour renaturaliser la rivière du Moulin
Plusieurs organisations s’unissent pour remettre la rivière du Moulin dans son état naturel, avec la collaboration des propriétaires forestiers et agricoles qui bordent celle-ci.
Ce cours d’eau qui alimente le Moulin Michel de Gentilly a vécu plusieurs épisodes de débordement au cours des dernières décennies.
Craignant pour les installations du site historique, la Société des amis du Moulin Michel (SAMMI) a donc été la bougie d’allumage d’un projet dont la première phase vient d’être complétée.
Une vaste étude a permis de comprendre le phénomène de surcharge sédimentaire à l’origine des débordements du cours d’eau et de l’érosion des terres agricoles situées dans son bassin versant, qui remonte jusqu’à Sainte-Marie-de-Blandford.
Comme l’explique Sylvio Demers de la firme Rivières inc., qui a réalisé l’étude, cette dégradation est le résultat de l’activité humaine. Il ajoute que le remède proposé est inédit.
Écouter:
S’entame maintenant la deuxième phase, soit une démarche de concertation volontaire, menée par le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) et l’UPA, après des propriétaires riverains.
Une série de mesures adaptées à leur parcelle de terrain leur seront proposées pour contrer la sédimentation, résultat de l’action humaine. Ces interventions pourront débuter dès 2024.
Écouter Andréanne Blais, directrice générale du CRECQ :
Rendu possible grâce au soutien financier des gouvernements canadien et québécois, ce projet collaboratif en milieu hydrique, auquel prend part aussi le Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC), est unique en son genre. Les partenaires ont aussi pu compter sur l’apport financier de la Fondation Alcoa et la Fondation de la Faune du Québec.