Éoliennes: un comité propose des moyens de faire un choix éclairé
Éoliennes: un comité propose des moyens de faire un choix éclairé
Jugeant encore trop floues les intentions de la MRC de Nicolet-Yamaska dans le dossier éolien, un comité citoyen fourbit ses armes.
Baptisé « Pour un choix éclairé dans Nicolet-Yamaska », ce comité réclame une démarche participative, concertée et transparente concernant les projets éoliens sur les terres agricoles d’une partie du territoire de la MRC.
Il a lancé mardi une série de quatre séances d’information estivales dont la première aura lieu le 29 juin à Grand Saint-Esprit.
Le comité propose par ailleurs aux conseils municipaux un règlement de zonage temporaire rédigé par le juriste et sociologue Richard E. Langelier, en collaboration avec l’avocat spécialisé en droit de l’environnement, Jean-François Girard. Celui-ci donne aux administrations municipales qui l’adopteront un délai de deux ans pour mener une réflexion sur les impacts de l’installation d’éoliennes.
Dans l’intervalle, il prévoit par exemple une distance séparatrice de deux kilomètres du périmètre urbain ou d’une résidence.
M. Langelier estime plusieurs aspects méritent d’être analysé, de façon plus approfondie, dont celui du bruit des éoliennes géantes qui sont projetées.
Écouter :
Déjà la municipalité de Sainte-Monique a décidé de s’en inspirer.
En plus de la question du bruit, le conseiller municipal Michel Veilleux s’interroge sur les impacts sur la santé, sur la faune et sur la cohésion sociale. Il met aussi en doute l’aspect financier de tels projets.
Écouter :
La MRC, qui souhaite être partenaire de promoteurs du secteur éolien, a récemment évoqué sa volonté d’aller à son rythme dans ce dossier, quitte à laisser passer le premier appel d’offres d’Hydro-Québec qui vient à échéance le 12 septembre.
La porte-parole du comité citoyen, Janie Vachon-Robillard n’est pas rassurée, estimant que cela laisse des citoyens dans le flou et l’insécurité :
Le comité cite par ailleurs divers constats dressés par Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), lors de l’étude d’autres projets éoliens, illustrant la nécessité que les collectivités prennent part à de telles décisions.