La Défense nationale explique son projet de destruction des obus du lac Saint-Pierre
La Défense nationale explique son projet de destruction des obus du lac Saint-Pierre
Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) tenait lundi soir une séance d’information publique virtuelle concernant son projet d’atténuation du risque à la sécurité publique lié aux munitions explosives non explosées au lac Saint-Pierre.
Rappelons qu’entre 1952 et 1999, près de 300 000 projectiles ont été tirés dans le lac Saint-Pierre sur une superficie d’environ 152 km2.
Le projet du ministère de la Défense nationale, d’une durée de neuf ans et évalué à 48 M$, consiste à retirer d’une zone d’intervention prioritaire quelque 14 500 projectiles. On estime que 2800 de ces obus (UXO) n’ont pas encore explosé et sont potentiellement dangereux.
La majorité de ces engins pourront être amenés sur la terre ferme afin de les faire exploser. Cependant le déplacement de 1700 projectiles serait trop risqué. Il faudra donc les faire exploser sur place, dans l’eau. C’est cette opération qui aura le plus d’impacts sur l’environnement, pouvant notamment créer des cratères, causer la mortalité de poissons et endommager leurs habitats.
Diverses mesures d’atténuation de ces impacts sont prévues. Josée Gagnon, gestionnaire chez Construction de Défense nationale, une société d’État qui soutient le ministère dans ce projet, donne en exemple des restrictions quant aux périodes de travaux :
Les personnes ou groupes ont jusqu’au 19 novembre pour transmettre au ministre de l’Environnement une demande de consultation publique ou de médiation.